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l’appel
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De quoi s’agit-il?
■ Au printemps 2024, les États membres de l’UE et le Parlement européen se sont mis d’accord sur une réforme qui limitera massivement l’accès au droit d’asile et poursuivra le développement de la forteresse Europe.
■ Avec la réforme du RAEC, l’UE introduit des procédures d’asile raccourcies dans des centres aux conditions carcérales aux frontières extérieures de l’UE, facilite les expulsions vers des « pays tiers sûrs » et durcit encore les règles du système de Dublin.
■ Nous, la coalition NoRAEC, voulons organiser la résistance contre la reprise de la réforme par la Suisse.

NON à l’abolition du droit à l’asile
■ Le pacte anti-asile équivaut à une suppression du droit à l’asile dans l’UE: les réfugié·es seront classé·es selon leur origine et détenu·es dans des camps aux frontières extérieures. Les procédures accélérées à la frontière se dérouleront sans représentation juridique. Et les personnes qui entrent via des pays tiers considérés comme sûrs seront d’emblée exclues de la procédure d’asile. Tout cela sape l’examen individuel des motifs de fuite, qui est pourtant au cœur du droit d’asile.
NON au pacte de la droite européenne. NON à la dérive vers la droite en Europe
■ L’adoption du pacte de fermeture des frontières est une capitulation devant les forces de droite en Europe. Par crainte de leur influence croissante, les partis conservateurs, libéraux et sociaux-démocrates ont rendu cette réforme particulièrement dure et dissuasive, dans un élan d’obéissance anticipée. Mais c’est l’inverse qui se produit: ceux qui reprennent les idées excluantes de la droite ne les affaiblissent pas, ils les renforcent. Au contraire, ils les légitiment et normalisent les discours racistes.
NON à la forteresse Europe
■ La violence, la misère et la mort sont devenues le quotidien aux frontières extérieures de l’Europe. Depuis 1993, plus de 60 000 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe. Parallèlement, les clôtures et les murs sont de plus en plus longs, hauts et massifs. Ce pacte d’exclusion renforce encore davantage la forteresse Europe.
Même au sein de l’espace Schengen – et donc aussi en Suisse –, le pacte anti-asile entraînera des durcissements drastiques. Désormais, les demandeur·ses d’asile mineur·es non accompagné·es seraient également expulsé·es, par exemple vers la Croatie. L’extension massive de la base de données biométrique européenne EURODAC augmentera le risque de profilage racial. Et la prolongation des délais Dublin rendra presque impossibles les rares possibilités dont disposent actuellement les personnes en fuite pour échapper à une expulsion vers un autre État Dublin.
OUI à la liberté de mouvement
■ Au lieu de renforcer le système européen de fermeture des frontières, il faut mettre en place des voies de fuite et de migration légales et sûres. Nous exigeons une nouvelle réflexion et une nouvelle pratique en matière de migration: la migration n’est pas une menace, mais un enrichissement.
Responsabilité de la Suisse/Implication de la Suisse
■ La Suisse profite largement de la violente répression migratoire européenne, car en tant que port d’attache pour les entreprises extractives, place bancaire internationale et fabricante d’armes, elle est l’un des principaux bénéficiaires du système capitaliste mondial et contribue ainsi à créer de nombreuses raisons de l’exil.
Nous devons résister maintenant!
■ Le Conseil fédéral et le Parlement veulent adopter le plus grand durcissement du droit d’asile dans l’histoire de l’UE. Nous nous opposons au pacte européen anti-asile. Nous exigeons une politique migratoire qui permette aux personnes réfugiées de vivre une vie libre et digne. Plutôt que de la fermeture des frontières, nous avons besoin d’une solidarité mondiale.
Engage-toi, organise-toi et rejoins-nous pour un avenir juste et solidaire.
Nous devons résister maintenant!
Le Conseil fédéral et le Parlement veulent adopter le plus grand durcissement du droit d’asile de l’histoire de l’UE. En votant en faveur du pacte européen anti-asile, les parlementaires vont notamment:
■ tolérer la mise en place de camps à caractère carcéral aux frontières extérieures de l’Europe,
■ accepter l’enregistrement des données biométriques des enfants à partir de six ans dans la base de données Eurodac,
■ soutenir un durcissement massif des règles du Dublin.
Chacune de ces mesures est un clou de plus dans le cercueil du droit d’asile européen. Nous disons NON a ce pacte d’exclusion. Toi aussi?
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